Admiré non seulement pour son lyrisme poétique et sa brillante technique, mais aussi pour son extraordinaire activité, le pianiste américain Emanuel Ax est célébré sur les plus grandes scènes internationales, en soliste, avec orchestre, ou en récital, seul ou en musique de chambre, en créant de nouvelles œuvres ou enregistrant pour le label Sony Classical depuis 1987.
Né à Lvov, en Pologne, Emanuel Ax déménage avec sa famille à Winnipeg, au Canada et fait ses études avec Mieczylaw Munz à la Juilliard School de New York. Sa carrière se développe rapidement sur le plan international lorsqu’il remporte le premier Prix du Concours Rubinstein de Tel Aviv en 1974 et l’Avery Fischer Prize en 1979.
Parmi sa nombreuse discographie saluée d’un Grammy-award pour ses Sonates de Haydn, citons des œuvres de Brahms sur instruments d’époque avec Yefim Bronfman, l’œuvre complète pour piano et orchestre de Chopin avec Sir Charles Mackerras, le Concerto n°2 de Brahms avec Bernard Haitink et un album des tangos de Piazzolla !
Pianiste en résidence au Philharmonique de Berlin avec Sir Simon Rattle en 2005/2006, il a enregistré Strauss avec la Staatskapelle de Dresde, et se produit notamment à Vienne, Munich, New York, avec le Gewandhaus de Leipzig, l’Orchestre National de France, la Tonhalle de Zurich.
En 2010, à l’occasion des bicentenaires de Chopin et de Schumann, il a créé avec Yo-Yo Ma et Dawn Upshaw de nouvelles œuvres de John Adams aux Etats-Unis. Il est également parti cette même année en tournée en Asie avec le New York Philharmonic et en Europe avec le Chamber Orchestra of Europe et le Pittsburgh Symphony. Docteur honoraire des universités de Yale et de Columbia, il habite à New York avec sa femme, la pianiste Yoko Nozaki.
Très attaché à la musique de chambre, il a régulièrement travaillé avec des artistes comme Young Uck Kim, Cho-Liang Lin, Mr. Ma, Edgar Meyer, Peter Serkin, Jaime Laredo, et Isaac Stern.
Dernière venue le 20 mai 2019 avec le Budapest Festival Orchestra & Iván Fischer dans le Concerto pour piano et orchestre n°17 en sol majeur K453 de Mozart.