Marie Lenormand

Mezzo-soprano

Louée pour sa prestance et son élégance, Marie Lenormand est une mezzo-soprano française reconnue pour sa belle diction, ses talents de comédienne, et son engagement passionné en scène.

Titulaire d’un Grammy Award pour sa participation à L’Enfant et les sortilèges dirigé par Seiji Ozawa (Grammy Award for Best Opera Recording 2015), elle a aussi reçu le Prix de la Critique de la « Révélation Musicale 2010 » pour son interprétation de Mignon à l’Opéra Comique de Paris. Sa Périchole et sa Despina au New York City Opera, son Renard dans La Petite Renarde Rusée de Janàcek avec Alan Gilbert et le New York Philharmonic, lui ont valu l’accueil enthousiaste du public et de la presse. Sa carrière a été particulièrement marquée par sa rencontre avec les chefs Seiji Ozawa et François-Xavier Roth, ainsi que les metteurs en scène Eric Ruf, Christopher Alden, Benjamin Lazar et Emmanuelle Bastet.

La saison dernière, elle a chanté le rôle-titre dans l’Enfant et les sortilèges de Ravel (Seiji Ozawa Festival, Japon; Opéra de Cologne, Allemagne), Les Nuits d’été de Berlioz avec François-Xavier Roth (Printemps des Arts de Monte-Carlo, Maison de la Culture d’Amiens), Suzanne dans La Mère Coupable de Darius Milhaud (Onsite Opera, New York), Léonore dans Le Carnaval de Venise de Campra (Le Centre de Musique Baroque de Versailles à Prague), Marguerite dans Atys en folie, une parodie d’Atys de Lully (Malte, Trappes), et la reprise du Pierrot Lunaire bunraku avec Takénori Nemoto au Festival MAR.T.O de Malakoff et au Théâtre de l’Athénée à Paris.

Parmi ses projets, le rôle-titre dans l’Enfant et les sortilèges au Seiji Ozawa Festival à Matsumoto, Japon, puis ses débuts avec le Berliner Philarmoniker dans cette oeuvre et avec Seiji Ozawa, dans les rôles de La chatte blanche et de L’écureuil ; Jacinthe (Le Domino Noir d’Auber) à l’Opéra Royal de Wallonie (Liège) et à l’Opéra Comique (Paris), Madame Michu dans Les P’tites Michu de Messager avec la Compagnie Les Brigands (création à Angers-Nantes Opéra, puis tournée au Perreux et au Théâtre de l’Athénée), et enfin la reprise d’Atys en folie, parodie baroque de Jean-Philippe Desrousseaux et Arnaud Marzorati à Angers-Nantes Opéra, puis celle du Pierrot Lunaire bunraku avec Takénori Nemoto à l’auditorium de Paris Bastille.